Le changement climatique menace notre santé

— 27 janvier 2023
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2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en France depuis le début des relevés en 1900 selon Météo France. Ponctuée d’évènements climatiques extrêmes, 2022 est un symptôme du changement climatique et cela inquiète la communauté médicale. En 2021, un collectif regroupant 45 millions de médecins et de professionnels de la santé dans le monde ont écrit une lettre ouverte aux dirigeants de la planète car selon eux : « Le changement climatique est la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée ». Solidaire de cet appel, Biogroup s’est engagé volontairement dans une démarche de « santé globale » pour réduire notre empreinte écologique.

Le réchauffement climatique menace notre santé

Le changement climatique affecte la santé avec une augmentation de certaines pathologies : stress thermiques, problèmes respiratoires, allergies, infections bactériennes et virales, cancers de la peau, déficit hydrique, etc. La hausse des températures au niveau mondial augmente le nombre des maladies transmises par l’eau et les insectes vecteurs dans toutes les régions du monde. Une baisse du potentiel de rendement agricole est certaine dans la plupart des pays ; la dénutrition sera le plus grand effet des changements climatiques sur la santé au 21e siècle.

En introduction de la COP 27 de novembre 2022, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé aux Etats présents que « La puissance destructrice croissante des phénomènes météorologiques extrêmes touche de manière disproportionnée les communautés pauvres et marginalisées ». Un air plus pur, des aliments plus sains, des systèmes de santé plus justes, la planète aurait tout à gagner d’une « politique climatique axée sur la santé ».

Les facteurs environnementaux se dégradent. La modification du climat et l’augmentation des GES dans l’air sont en train, peu à peu, d’annihiler les bénéfices des avancées médicales du 20ème siècle. La santé de demain nécessiterait de nouveaux modes de vie, de production alimentaire et des structures d’offre de soins pour s’adapter à ces changements.

Santé et climat (source OMS) © Biogroup

Les pathologies et conséquences du dérèglement climatique

Les principales conséquences du réchauffement climatique sur la santé à prévoir sont les suivantes :

  • Chaleur extrême entraînant une hausse de la mortalité et morbidité pour les personnes vulnérables (l’œdème de chaleur, l’érythème calorique, le stress de chaleur)
  • Augmentation de l’apparition de maladies d’origine alimentaire et/ou hydrique (maladies rénales)
  • Augmentation de l’incidence des maladies à transmission vectorielle
  • Les maladies animales et humaines, y compris les zoonoses, apparaissent dans de nouvelles zones (Influenza aviaires ou porcins, coronavirus),
  • Développement des cyanobactéries nocives d’eau douce
  • Augmentation des maladies respiratoires et cardiovasculaires suite à l’exposition à la fumée des feux de forêt, aux aéroallergènes et à la pollution atmosphérique
  • Recrudescence des évènements extrêmes (inondations, incendies, tempêtes…) et du nombre de morts associées
  • Santé mentale impactée par les perturbations météorologiques, climatiques, traumatiques, sociales et économiques

Des canicules de plus en plus fréquentes

Les vagues de chaleurs causent la mort de milliers de personnes dans le monde chaque année ; le phénomène devient récurrent en été. L’OMS souligne ainsi que l’Institut national de la statistique (Insee) a enregistré une surmortalité de 11.000 personnes en France durant l’été 2022 par rapport à l’été 2019 précédant la pandémie de Covid, « probablement » expliquée par les très fortes chaleurs enregistrées en juin et juillet. L’année de référence reste la canicule de l’été 2003 qui a engendré une augmentation des causes directement liées à la chaleur (coup de chaleur, hyperthermie et déshydratation) qui expliquerait 19 490 morts en France recensées par l’Inserm, essentiellement des personnes de plus de 45 ans. Le bilan de la surmortalité est estimé à environ 70.000 personnes à l’échelle de l’Europe.

Livraison de ventilateurs en Indonésie
© B. Kabouche

En France, la prévention des effets sanitaires des canicules repose notamment sur les acteurs locaux, dont les collectivités territoriales qui sont chargées de la mise en œuvre locale des principales recommandations. Santé publique France assure une surveillance sanitaire pendant les épisodes de vague de chaleur ou de froid extrême en étroite relation avec le dispositif de surveillance météorologique de Météo-France. Une récente étude considère que les collectivités auraient pris la mesure des enjeux.

Selon une étude publiée dans Science en 2021, le monde se réchauffe tellement qu’un enfant né en 2020 connaîtra en moyenne 6,8 fois plus de canicules au cours de sa vie, qu’une personne née en 1960. Evidemment, les données indiquent que ce sont les enfants de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire qui continueront à souffrir le plus de l’aggravation des changements climatiques.

Augmentation des carences alimentaires et en eau potable

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L’instabilité du climat diminue les rendements des récoltes et la production halieutique. Parallèlement, la population mondiale de 8 milliards d’habitants est toujours en croissance démographique. Les ressources diminuent et les besoins augmentent. L’édition 2022 de « L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » contient des informations accablantes : 828 millions de personnes souffraient de la faim en 2021, soit 150 millions de plus qu’en 2019. Le changement climatique est l’une des principales causes de la faim dans le monde. Les facteurs sont bien connus : les phénomènes météorologiques extrêmes, la dégradation des terres et la désertification, la rareté de l’eau.

L’élévation du niveau de la mer d’un mètre du niveau des mers entraverait la perte de 20 millions d’hectares, soit la moitié des terres agricoles littorales du monde. Au drame de la famine s’ajoutent des maladies que les corps trop faibles ne peuvent pas supporter. C’est une syndémie, qui résulte de la synergie des facteurs environnementaux défavorables avec des maladies biologiques. Il est bien établi que la nutrition des 1000 premiers jours de la vie d’un enfant impacte le développement et le fonctionnement du système immunitaire. Ainsi, les enfants souffrant de malnutrition chronique sont donc plus susceptibles de mourir de maladies infectieuses courantes telles que les diarrhées, le paludisme ou la rougeole.

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Sécheresse en Jordanie
© Benjamin Kabouche

L’accès à une eau de qualité et en quantité suffisante est un des principaux enjeux du dérèglement climatique. En effet, l’adduction d’eau, l’assainissement et l’hygiène sont indispensables à la santé des populations. Le Rapport mondial des Nations Unies (Unesco, 2019) indique que plus de 3 personnes sur 10 dans le monde, soit 2,1 milliards d’êtres humains, n’ont toujours pas accès à l’eau potable. En outre, 6 personnes sur 10, soit 4,5 milliards, sont privées d’installations sanitaires gérées de manière sûre. Si les installations plus performantes augmentent, la ressource en eau diminue car les séquences de sécheresse se succèdent de plus en plus rapidement.

Le manque d’eau occasionne une déshydratation des organismes et favorise le développement des maladies liées à l’eau. La contamination microbiologique de l’eau potable peut être à l’origine de la transmission de maladies telles que le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.

La prolifération des maladies

En 2022, une étude basée sur l’analyse de plus de 70.000 articles scientifiques a mis en évidence que le climat change notre santé. Selon cette étude parue dans la revue Nature Climate Change, les aléas climatiques liés aux émissions de gaz à effet de serre aggravent 218 maladies infectieuses ou allergiques, comme la dengue, Zika ou le paludisme, soit 58% d’entre elles. À l’inverse, 16% de ces pathologies sont atténuées par ces modifications climatiques.

Les fortes fluctuations climatiques favorisent l’émergence, la réapparition et la diffusion des maladies infectieuses. La prévalence des maladies à transmission vectorielle est en hausse à mesure que le réchauffement des températures élargit l’espace géographique d’espèces d’insectes vectorielles. En contrepoint, les inondations lors des tempêtes sont de plus en plus fréquentes et favorisent les crises sanitaires dans les pays en voie de développement. L’augmentation de la température des eaux stagnantes augmente aussi les maladies parmi lesquelles le choléra.

A l’instar du paludisme qui cause actuellement la mort de 3000 personnes chaque jour dans le monde, dans les décennies à venir, le réchauffement climatique aura augmenté considérablement la surface d’exposition des populations à cette maladie. Les insectes (les anophèles) vecteurs de la maladie poursuivent chaque année leur extension vers les hautes latitudes. De la même manière, la dengue touche des millions de personnes aujourd’hui dans la zone intertropicale. Elle progresse sur tous les continents.

En 2022, Santé publique France, avec les données des laboratoires de biologie, a signalé des cas importés de ces pathologies en France métropolitaine ; du 1er mai au 09 décembre 2022, ont été identifiés en France métropolitaine :

  • 272 cas importés de dengue ; 255 ont été diagnostiqués dans des départements avec implantation documentée d’Aedes albopictus
  • 22 cas importés de chikungunya
  • 3 cas importés de zika

En Nouvelle Aquitaine, un cas autochtone d’infection par le virus Usutu a été révélé.

Les phénomènes météorologiques extrêmes

Les phénomènes météorologiques exceptionnels comme les inondations, les sécheresses, les cyclones, les ouragans et les feux incontrôlés augmentent en fréquence et en intensité. Ils menacent la sécurité alimentaire, le logement, les infrastructures et font perdre des revenus aux personnes touchées. Ces catastrophes environnementales génèrent des instabilités économiques et des troubles sociaux. A titre d’exemple, en 1998, l’ouragan Mitch a tourbillonné pendant 3 jours sur l’Amérique centrale faisant plus de 11.000 morts et en dévastant l’économie locale.

A Madagascar, les pluies des années 2000 tuèrent des centaines de personnes et en déplacèrent des milliers. Plus grave encore, elles ont favorisé la prolifération du choléra, du paludisme et de la peste !

Des maladies saisonnières prolongées

De la grippe aux coups de soleil en passant par le rhume des foins, les maladies saisonnières se manifestent à certaines périodes de l’année. De nombreux végétaux allergènes sont favorisés par le climat plus doux en hiver :  le bouleau, les mimosas, les cyprès ou l’ambroisie. Les floraisons (production de pollen) sont actuellement plus longues, plus abondantes et l’aire de répartition de ces espèces augmente chaque année.

Selon l’Inserm : « Les allergies peuvent avoir des manifestations cutanées (urticaire, dermatite), respiratoires (rhinite, asthme) ou généralisées (anaphylaxie) et leur prévalence a considérablement augmenté au cours des 20–30 dernières années dans les pays industrialisés : on estime aujourd’hui que 25 à 30% de la population est concernée par une maladie allergique. ».

Outre les émissions de GES, la pollution atmosphérique, notamment l’ozone et les particules provenant de moteur diesel, aurait aussi un rôle dans l’augmentation de fréquence des allergies aux pollens.

Les cancers de la peau

La peau protège le corps des infections extérieures et des rayonnements ultraviolets (UV). Elle agit directement sur la régulation de la température corporelle et l’élimination des déchets organiques par la transpiration. Le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau augmente sous toutes les latitudes dans le monde. En France, rien qu’au cours de ces 20 dernières années, le nombre de cas de mélanomes a été multiplié par 5 pour atteindre 15.500 nouveaux cas par an selon l’Institut National du Cancer.

Les dermatologues allemands réunis lors d’un congrès en octobre 2022 à Francfort ont signalé le lien entre le réchauffement climatique et le nombre croissant de cancers de la peau. Avec l’aggravation de la crise climatique, notre peau se retrouve de plus en plus souvent exposée aux rayons UV qui, on le sait, sont les principaux responsables de ces pathologies. Ainsi, d’après les prévisions de Swen Malte John, dermatologue à l’hôpital universitaire d’Osnabrück : « Il faut s’attendre à une augmentation annuelle de 10 % des cancers de la peau, soit le double du nombre de cas en 10 ans », a-t-il indiqué lors de l’évènement.

Les inégalités vaccinales entre les pays du Nord et du Sud

Les médecins biologistes considèrent qu’il serait important d’intensifier les politiques préventives pour contrôler toutes les maladies émergentes ou anciennes ré-émergentes, mais qu’il faudrait aussi redonner un sens impératif à la vaccination face à de nombreuses maladies. La défiance face aux vaccins est un problème qui amplifie les choses dans les pays du nord. Ce risque est aggravé par les priorités divergentes des pays riches et des pays pauvres. Alors que les premiers accordent la primauté à la lutte contre le réchauffement climatique, la santé et le développement sont souvent primordiaux aux yeux des seconds.

Les actions de Biogroup

Les biologistes de Biogroup ont été solidaires avec l’appel des 45 millions de médecins et de professionnels de la santé dans le monde réunis lors de la COP 26 et appelant à une action réelle pour faire face à la crise climatique.

Cette lettre ouverte accompagnait un rapport publié le 11 octobre 2021 intitulé : «The Health Argument for Climate Action». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) établit les liens «indissociables» entre climat et santé. Les professionnels médicaux exhortent tous les pays à «actualiser leurs engagements nationaux en matière de climat dans le cadre de l’Accord de Paris afin de s’engager, dans une mesure équitable, à limiter le réchauffement à 1,5 °C». Selon les auteurs de ce rapport : «Le changement climatique est la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée». Au-delà de ces mots très forts, que faire ? Comment pouvons-nous améliorer la santé des populations humaines ? l’OMS propose 10 grandes recommandations. Pour sa part, Biogroup s’est engagé dans un processus de développement de son activité dans une démarche de santé globale.

Les actions efficaces et démonstratives en cours portent sur :

  1. L’amélioration des dispositifs de surveillance qui vise à repérer l’apparition ou la réapparition des maladies infectieuses (ex. dengue, paludisme). Les données recueillies alimentent les bases de données de Santé publique France et de l’Institut Pasteur. Ces informations déclenchent des mesures d’intervention pour les patients et leur entourage.
  2. L’animation de campagnes de dépistage des maladies que le changement climatique aggrave : maladies rénales, cancers, Lyme, etc.
  3. La sensibilisation des patients à la médecine préventive notamment pour les touristes à destination de zones tropicales. Biogroup à Mayotte est particulièrement actif pour dépister les pathologies tropicales dans l’océan Indien.
  4. La recherche des agents responsables des allergies et des intolérances.
  5. La réduction de notre empreinte carbone. Le secteur de la santé est responsable de 6% de l’émission des GES. Biogroup a mis en place un plan stratégique pour évaluer et ainsi diminuer son impact carbone, voire pour le compenser de manière volontaire. A titre d’exemple, en 2022, l’éclairage des enseignes lumineuses des laboratoires ont été divisés par un facteur 4.
  6. Le soutien d’actions des vétérinaires et des écologues qui agissent pour restaurer les fonctionnalités des écosystèmes naturels. La perte de biodiversité dégrade le climat et a des conséquences négatives sur la santé humaine.
  7. La contribution à l’objectif national de neutralité carbone en protégeant des forêts avec le Conservatoire du littoral.

Ce qu’il faut retenir

Le dérèglement climatique est en train d’accélérer les changements environnementaux qui se succèdent depuis près de 70 ans et qui sont la conséquence du développement industriel, de l’expansion démographique humaine, des changements d’usage des milieux continentaux et marins.

Ces bouleversements n’affectent pas seulement notre santé, il nous oblige à réfléchir sur notre système sanitaire. La prévention coûtera toujours moins cher que la prise en charge des dispositifs curatifs. Face à ces enjeux, de nombreux scientifiques proposent d’engager l’humanité dans une nouvelle voie, évolutive et écologique, pour aborder les problèmes de santé. Une approche essentielle face aux risques d’émergence ou ré-émergence de maladies infectieuses (Blanc et al., 2017). Biogroup a choisi cette trajectoire en optant pour un axe de développement selon le concept « une seule planète, une seule santé ». Les mesures d’évitement pour réduire nos impacts aujourd’hui seront des opportunités pour pérenniser la santé globale de demain.

Références : 

https://www.who.int/fr/news/item/06-11-2022-health-must-be-front-and-centre-in-the-cop27-climate-change-negotiations

https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-changement-climatique-mauvais-pour-la-sante

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305?sommaire=4487854

https://www.inserm.fr/rapport/surmortalite-liee-a-la-canicule-daout-2003/

Laaidi K., Gane J., Saoudi A., Zeghnoun A., Le Tertre A. Enquête sur les pratiques des communes pour prévenir les impacts sanitaires de la canicule. Saint-Maurice : Santé publique France, 2022. 69 p. Disponible à partir de l’URL : www.santepubliquefrance.fr

https://www.science.org/doi/10.1126/science.abi7339

https://www.fao.org/publications/sofi/2022/fr/

Denis Lacroix, Olivier Mora, Nicolas de Menthière, Audrey Bethinger. La montée du niveau de la mer : conséquences et anticipations d’ici 2100, l’éclairage de la prospective. Rapport d’étude. AllEnvi; INRA. 2019, 169 p.

https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/sante/petite-enfance/

Programme mondial de l’Unesco pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP), 2019, Ne laisser personne pour compte. Rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2019, Paris, Organisation mondiale pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). En ligne, consulté le 16/03/2022 : https://fr.unesco.org/water-security/wwap/wwdr/2019

Mora, C., McKenzie, T., Gaw, I.M. et al. Over half of known human pathogenic diseases can be aggravated by climate change. Nat. Clim. Chang. 12, 869–875 (2022). https://doi.org/10.1038/s41558-022-01426-1

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-metropolitaine-en-2022

https://www.pourlascience.fr/sd/medecine/les-risques-de-proliferation-des-maladies-1649.php

https://www.inserm.fr/dossier/allergies/

https://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Reduire-les-risques-de-cancer/Exposition-aux-rayonnements-UV

https://www.spektrum-dermatologie.de/dermathek/klimawandel-mehr-uv-exposition-und-mehr-hautkrebs-wie-versorgen-wir-unsere-patienten-zukuenftig/

https://planete.lesechos.fr/contributions/le-deficit-vaccinal-met-en-peril-laction-climatique-8927/

https://healthyclimateletter.net/fr/

COP26 special report on climate change and health: the health argument for climate action (who.int)

https://healthcareclimateaction.org/sites/default/files/2021-11/French_HealthCaresClimateFootprint_091619_web.pdf

https://www.ipcc.ch/

Blanc S., Boëtsch G., Hossaert-McKey M., Renaud F. (2017). Écologie de la santé : pour une nouvelle lecture de nos maux. Edition CNRS & le cherche midi, Paris :  192 pages.

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