Dépistage de l’herpès génital : peut-on se faire tester en pharmacie ?

— 24 juillet 2025

L’herpès génital est une infection courante causée par le virus simplex HSV. Bien que ce virus soit généralement associé à des symptômes visibles tels que des lésions, beaucoup de personnes peuvent être porteuses du virus HSV sans présenter de signes apparents. Le dépistage est donc essentiel pour confirmer une infection et prendre les mesures nécessaires pour éviter sa transmission. Le bouton de fièvre, souvent lié à l’herpès labial, est une forme courante d’infection HSV, mais l’herpès peut également toucher les organes génitaux. Dans cet article, nous allons explorer les différentes options de dépistage de l’herpès génital et savoir s’il est possible de se faire dépister en pharmacie.

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I. Virus simplex et transmission de l’herpès génital homme et femme

A/ Symptômes et transmission de l’herpès génital (HSV-1 et HSV-2)

L’herpès génital est principalement causé par le virus simplex HSV-2, mais il peut également être causé par le HSV-1. Les symptômes d’herpès génital comprennent :

  • des démangeaisons,
  • des douleurs,
  • des lésions génitales,

mais ces symptômes peuvent parfois être légers ou inexistants, rendant l’infection difficile à identifier sans un test. Un contact direct avec les lésions d’herpès génital peut entraîner la transmission du virus à un partenaire sexuel. Il est donc crucial d’être vigilant et d’agir rapidement en cas de doute. Le virus HSV se transmet principalement lors de rapports sexuels non protégés, et il peut aussi se transmettre même en l’absence de symptômes visibles.

B/ Risque de transmission et importance du dépistage précoce

Les personnes porteuses du virus de l’herpès peuvent transmettre l’infection même sans l’apparition de symptômes, ce qui souligne l’importance d’un dépistage précoce. Ce test permet d’identifier rapidement la présence du virus et de prévenir ainsi des complications ou la transmission à d’autres personnes. Le dépistage permet également de commencer un traitement antiviral à temps, qui peut réduire les symptômes et le risque de transmission.

II. Test de l’herpès génital : Comment se faire tester ?

A/ Test HSV en pharmacie : est-ce possible ?

Non, les pharmacies ne proposent pas de tests rapides pour dépister l’herpès génital. Le dépistage repose sur un prélèvement local sur les lésions, ou sur une prise de sang (sérologie), mais ces examens doivent être réalisés en laboratoire, sur prescription médicale. Il n’existe pas de test antigénique ou PCR disponible directement en officine pour l’herpès. De plus, les tests de laboratoire sont les plus fiables, car ils permettent de confirmer la présence du virus, même si la détection reste difficile en l’absence de symptômes visibles (forme latente). Pour toute suspicion d’herpès, il est donc recommandé de consulter un médecin ou de recourir à la téléconsultation afin d’obtenir une ordonnance pour un dépistage adapté.

B/ Les tests PCR : une analyse plus précise du HSV

Les tests réalisés en laboratoire de biologie médicale tels que le test PCR est le plus précis pour diagnostiquer l’infection herpétique. Ce test permet de détecter le virus HSV dans des échantillons prélevés sur les lésions. Ce diagnostic d’herpès génital est essentiel, notamment pour les femmes enceintes, car une infection HSV non traitée peut entraîner des formes graves de la maladie.

III. Traitement et prévention de l’herpès génital

A/ Traitements antiviraux pour l’herpès génital

Il n’existe pas de guérison définitive pour l’herpès génital, mais les traitements antiviraux comme l’aciclovir peuvent aider à réduire la durée et la sévérité des poussées d’herpès génital. Ces médicaments antiviraux sont souvent prescrits pour traiter les symptômes et prévenir les futures crises d’herpès. En cas de primo-infection, les antiviraux locaux peuvent être appliqués directement sur les lésions. Ils sont disponibles sous forme de médicaments contre l’herpès à prendre par voie orale ou sous forme de crèmes appliquées directement sur les lésions génitales.

B/ Prévention et mesures à prendre pour la gestion des symptômes

Pour prévenir la transmission du virus HSV et réduire les symptômes, il est recommandé d’utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels, même si l’on ne présente pas de symptômes d’ herpès génital. En cas de poussée d’herpès génital active, il est essentiel de s’abstenir de rapports sexuels et de consulter un médecin pour ajuster le traitement. Le dépistage régulier permet également d’identifier la présence du virus HSV avant même l’apparition des symptômes, afin de mieux gérer l’infection. Pour les femmes enceintes, la gestion de l’herpès génital est d’autant plus importante, car une infection pendant la grossesse peut entraîner des complications pour l’enfant.

Conclusion

L’herpès génital, bien que courant, reste une infection parfois difficile à diagnostiquer en raison de la variabilité des symptômes et des phases sans signes visibles. Le diagnostic repose principalement sur des tests réalisés en laboratoire, sur prescription médicale, qui garantissent une meilleure fiabilité. En cas de doute ou de symptômes, consulter un médecin reste essentiel pour obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté. Grâce aux avancées médicales, il est aujourd’hui possible de mieux gérer l’infection, de limiter les récidives et de réduire le risque de transmission.

Les réponses à vos questions

Le test pour l’herpès génital peut être effectué dans un laboratoire de biologie médicale, où un échantillon de liquide prélevé sur les lésions ou un échantillon de sang est analysé.

Oui, l’herpès génital peut provoquer des démangeaisons importantes, en particulier autour des lésions qui se forment. Ces démangeaisons sont souvent l’un des premiers symptômes que les personnes ressentent avant l’apparition de boutons ou de vésicules. Cela peut être gênant et inconfortable, mais il est important de ne pas gratter les lésions pour éviter d’aggraver l’infection.

En cas de suspicion d’herpès génital, il est conseillé de consulter un médecin traitant, qui pourra poser un premier diagnostic et prescrire des tests appropriés. Si nécessaire, un spécialiste en médecine sexuelle ou un dermatologue pourra intervenir pour confirmer le diagnostic et proposer un traitement adapté. Ce suivi médical est essentiel pour gérer les symptômes et prévenir les récidives.

Une crise d’herpès génital dure généralement entre 7 et 10 jours, durant lesquels des lésions peuvent apparaître, s’ouvrir et cicatriser. Toutefois, la durée exacte d’une poussée varie selon les individus et la fréquence des crises. Certaines personnes peuvent connaître des poussées plus longues ou plus courtes, et la fréquence des récidives dépend également de facteurs comme le système immunitaire et le stress.

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