Biologie de la reproduction
Laboratoire Ermont Clinique Claude Bernard
Le laboratoire Ermont situé au sein de la Clinique Claude Bernard est spécialisé en biologie de la reproduction et AMP (Assistance Médicale à la Procréation). Découvrez la présentation du service.
Le centre d’AMP du laboratoire Ermont est situé au rez-de-chaussée de la Clinique Claude Bernard, 9 avenue Louis Armand à Ermont (95120).
Notre secrétariat vous accueille du Lundi au Vendredi de 7h30 à 15h et le Samedi de 7h30 à 14h30.
Téléphone : 01 34 50 35 28
Email : [email protected]
Présentation du Centre AMP
Nos locaux comprennent 2 salles de transferts, 3 salles de recueil de sperme, un laboratoire d’AMP et un laboratoire de spermiologie diagnostic du réseau Biogroup.
Notre centre offre une sécurisation du parcours patient et notamment la continuité des soins grâce à :
- Une autorisation d’Assistance Médicale à la Procréation délivrée par l’ARS (Agence Régionale de Santé)
- Un service médical d’urgence ouvert 24h/24 et 7j/j
- Un plateau technique performant
- Un service Pôle Mère Enfant de niveau 2
- Une unité de Néonatologie
- Des astreintes médicales et paramédicales 365 jours par an
Le centre offre un atout essentiel : la prise en charge personnalisée du couple par le médecin spécialiste.
L’équipe
3 biologistes :
- Docteur Sophie Allali – 0134503528
- Docteur Aurélie Martinaud
- Docteur Thomas Molher – 0134503528
4 techniciennes : Mme Florence Cadoul, Mme Aurélie Damotte, Mme Isabelle Lemarchand et Mme Laurie Victor.
2 secrétaires : Mme Aurore Guermeur et Mme Farzana Iqbal
Gynécologues :
- Dr Hakim Alfaraj – 01 30 72 33 24
- Dr Cosme D’Almeida – 01 34 50 36 20
- Dr Racha Daoud – 01 34 08 12 74
- Dr Youssef Iraqui – 01 30 72 33 26
- Dr Thierry Leguin – 01 79 87 61 61
- Dr Jean-Georges Mercier – 01 30 72 33 68
- Dr Mary Soliman – 01 39 97 76 01
- Dr Marc Uzan – 01 34 27 53 26
Psychologue : Mme Raphaëlle Desnoyers – 01 30 72 80 21
Ostéopathe : Mme Anissa Aït Hatrit – 07 50 43 00 33
Sophrologue : Mme Catherine Zaki – 06 62 03 25 18
Conditions d’accès
Avant le début de votre parcours, une demande de prise en charge à 100% doit être réalisée par votre gynécologue. Attention, l’AME ne couvre pas l’aide médicale à la procréation. Au maximum, 6 IIU et 4 FIV/ICSI sont remboursées par la sécurité sociale. Le remboursement est possible jusqu’au jour du 43ème anniversaire de la femme.
La prise en charge en Aide Médicale à la Procréation (AMP) est encadrée par le code de santé publique (Article L. 2141) qui stipule que « L’assistance médicale à la procréation a pour objet de remédier à l’infertilité d’un couple ou d’éviter la transmission à l’enfant ou à un membre du couple d’une maladie d’une particulière gravité. Le caractère pathologique de l’infertilité doit être médicalement diagnostiqué. L’homme et la femme formant le couple doivent être vivants, en âge de procréer, et consentir préalablement au transfert des embryons ou à l’insémination. »
Selon le même article de loi : « La recherche des marqueurs biologiques d’infection par les virus de l’immunodéficience humaine (VIH1/VIH2), de l’hépatite B (VHB) (antigène HBs, anticorps anti-HBc et anti-HBs), de l’hépatite C (VHC) et de l’agent de la syphilis est effectuée chez les deux membres du couple dans les trois mois précédant la tentative d’AMP s’il s’agit d’une première détermination et ultérieurement chaque fois que le délai entre la tentative et la dernière détermination est supérieur à douze mois. »
Les actes réalisés sur place
La stimulation
Avant toute stimulation ovarienne, un bilan d’infertilité vous sera prescrit par votre gynécologue lors du premier RDV. Ce bilan constitué de prises de sang et d’examens d’imagerie permet de rechercher la cause de l’infertilité.
Votre stimulation durera en moyenne une dizaine de jours et une double surveillance, échographique et biologique, sera indispensable. Cette surveillance permettra de suivre la croissance des follicules et ainsi d’ajuster votre traitement. C’est votre gynécologue référent qui vous remettra les ordonnances afin d’organiser le suivi de votre traitement et de planifier les premiers contrôles. Il vous indiquera le moment où vous devrez débuter le traitement (comprimés par voie orale et/ou injections par voie sous cutanée). Les prises doivent être quotidiennes et régulières.
Les injections se font en sous cutanée dans le bas du ventre par la patiente elle-même ou par des infirmières diplômées d’état, à l’aide de “stylos” préremplis. Des informations et des conseils pratiques sont disponibles auprès de votre gynécologue référent.
Le déclenchement de l’ovulation, qui constituera la dernière injection, se fera lorsque les follicules seront arrivés à maturité.
Pour la constance et la fiabilité de l’interprétation de vos résultats d’examens, nous vous recommandons, sauf impossibilité majeure, de faire vos prises de sang au laboratoire d’analyses de la Clinique Claude Bernard ou dans l’un des laboratoires du groupe. Les échographies seront à faire auprès de votre gynécologue.
A la première, ainsi qu’à la dernière injection permettant de déclencher l’ovulation, il vous sera demandé de le signaler au laboratoire par l’intermédiaire de Doctolib, ceci vous sera expliqué lors de votre premier RDV au laboratoire. Pour faciliter la transmission des informations, veillez à être facilement joignable.
L’insémination intra-utérine
Cette technique consiste à déposer des spermatozoïdes mobiles directement dans l’utérus afin de faciliter leur rencontre avec l’ovocyte.
La stimulation des ovaires permet de contrôler l’ovulation et ainsi l’insémination se déroule environ 36h après la dernière injection. Les spermatozoïdes, préalablement préparés au laboratoire, seront replacés dans l’utérus par le gynécologue, au moyen d’un cathéter fin, introduit par le col de l’utérus. Ce geste indolore se fait sans anesthésie. Aucune précaution n’est requise dans les suites de l’insémination.
La ponction ovocytaire
La ponction ovocytaire est réalisée au bloc opératoire, sous anesthésie générale, par votre gynécologue référent (ou son confrère en cas d’absence de celui-ci).
Une consultation préalable avec un anesthésiste est obligatoire.
La pré admission auprès du service des admissions de la Clinique Claude Bernard se fait la veille ou le jour programmé de la ponction, soit sur place soit via l’application gratuite « Ramsay Santé / Faire mon admission ».
Le matin de la ponction, vous devez être à jeun depuis la veille minuit (ni repas, ni boisson, ni tabac, pas de maquillage, ni vernis à ongles, ni port de lentilles).
Vous devrez vous présenter au service ambulatoire à 7h30 tandis que votre conjoint se présentera au laboratoire d’AMP, pour effectuer le recueil de sperme (délai d’abstinence demandé de 2 à 7 jours).
Votre sortie s’effectue à partir de 14h00, après avoir vu votre gynécologue qui vous remettra le traitement que vous devrez débuter le soir même en prévision du transfert d’embryonnaire. Prévoyez d’être accompagnée.
Le lendemain, le laboratoire vous informera des premiers résultats et vous rappellera les consignes, ainsi que la conduite à tenir pour la suite.
Fécondation in vitro classique
Cette technique consiste à mettre en contact dans une boîte, les ovocytes recueillis au bloc opératoire et les spermatozoïdes mobiles sélectionnés.
La stimulation des ovaires dans le cadre de la FIV permet d’une part de récupérer un nombre élevé d’ovocytes et d’autre part de contrôler le moment de l’ovulation.
Le lendemain de la FIV, les ovocytes sont décoronisés, c’est-à-dire débarrassés des cellules folliculaires qui les entourent, puis observés au microscope à la recherche de signes de fécondation.
Le laboratoire vous appellera alors pour vous informer du nombre d’ovocytes fécondés sur le nombre d’ovocytes total et vous indiquera le jour et l’heure prévu du transfert d’embryon.
ICSI (Injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes)
Cette technique consiste à injecter un spermatozoïde sélectionné dans un ovocyte. L’ovocyte est au préalable décoronisé, c’est-à-dire débarrassé des cellules folliculaires qui l’entoure, afin de pouvoir vérifier sa maturité. Ainsi, seuls les ovocytes matures seront micro-injectés.
L’ICSI est réalisée principalement dans 2 situations :
- Dans le cas où les paramètres spermatiques sont altérés (diminution du nombre de spermatozoïdes, diminution de la mobilité des spermatozoïdes ou de leur vitalité).
- Ou s’il se produit un échec de fécondation après une FIV classique.
Comme pour la FIV, les ovocytes seront observés le lendemain au microscope à la recherche de signes de fécondation et le laboratoire vous appellera alors pour vous donner les informations relatives au nombre d’ovocytes fécondés et au transfert.
Boîte de culture embryonnaire
Transfert embryonnaire
Après la mise en culture des embryons pendant 2 à 6 jours (selon le contexte clinique), une évaluation microscopique va permettre d’évaluer leur morphologie.
À l’issue de cette évaluation, un ou deux embryons sont sélectionnés pour être placés dans la cavité utérine. L’embryon est monté dans une goutte de milieu de culture à l’aide d’un cathéter flexible puis remis au gynécologue qui l’introduit dans le col de l’utérus. Ce geste ne nécessite aucune anesthésie.
Selon l’arrêté du 30 juin 2017, le transfert embryonnaire unique doit être privilégié pour éviter les risques de grossesses multiples et les complications inhérentes à celles–ci.
Positionnement de l’embryon dans le cathéter de transfert
Boîte de vitrification embryonnaire
Canister contenant des paillettes d’embryons vitrifiés et conservées dans l’azote liquide
Vitrification embryonnaire
Cette technique consiste à congeler les embryons qui ont un développement et une morphologie favorable pour une utilisation ultérieure. La congélation peut se faire au stade J2/J3 ou J5/J6 selon la situation clinique.
Dans notre centre, les embryons sont congelés par la technique de vitrification (congélation rapide) qui a nettement amélioré les résultats de survie des embryons par rapport à la technique de « congélation lente » précédemment utilisée. Néanmoins, il existe toujours un faible risque que l’embryon ne résiste pas au processus de décongélation le jour du transfert, dans ce cas, il est possible de décongeler un autre embryon.
Une fois vitrifiés, les embryons peuvent demeurer dans l’azote liquide pendant plusieurs années.
Les embryons peuvent ainsi être décongelés soit peu de temps après la FIV en cas d’absence de grossesse malgré un transfert d’embryon(s), soit plusieurs mois ou années plus tard si un nouveau projet parental est envisagé par le couple.
La vitrification d’embryons est un atout pour augmenter les chances d’aboutir à une grossesse pour les couples ayant recours à une FIV.
Transfert d’embryon congelé (TEC)
La décongélation de l’embryon consiste à le retirer de l’azote liquide et à le placer dans plusieurs milieux de dévitrification successifs.
La dévitrification embryonnaire est effectuée le jour du transfert.
Les deux membres du couple doivent être présents avec leur carte d’identité et un consentement de décongélation sera signé.
La méthode de transfert d’embryon(s) congelé(s) reste la même que pour le transfert d’embryon(s) frais.
COORDONNÉES SERVICE DE BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION
BIOGROUP – Laboratoire Ermont Clinique Claude Bernard (AMP)
9 Avenue Louis Armand, 95120 Ermont
Téléphone : 01 34 50 35 28
Fax : 01 30 72 96 30
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