Rosember – 2 mois pour tous autour de la sensibilisation

À l’occasion d’Octobre Rose et de Movember, Biogroup lance en 2025 une campagne inédite baptisée Rosember, qui réunit pour la première fois ces deux grands temps forts de la prévention autour d’un enjeu commun : lever les freins au dépistage, qu’ils soient psychologiques, culturels ou liés à un manque d’information.
Cette initiative s’appuie sur une enquête exclusive menée avec l’Ifop, consacrée à la “scanxiety”, ce stress spécifique qui accompagne la perspective d’un examen médical de dépistage.
La “scanxiety” : un frein invisible mais puissant
Si le dépistage reste l’arme la plus efficace dans la lutte contre les cancers, il demeure trop souvent entravé par des peurs sous-estimées. L’étude Biogroup–Ifop révèle notamment que :
- 50 % des Français se disent stressés à l’idée de passer un dépistage, dont 14 % très stressés.
- 12 % déclarent avoir déjà renoncé à un examen par peur du résultat.
- La peur du résultat (27 %) reste le principal frein, suivie par des difficultés d’accessibilité (14 %) et le sentiment de ne pas être concerné (13 %).
« La peur est un frein puissant, et pourtant invisible, au dépistage. Avec cette étude, nous souhaitons mettre en lumière l’anxiété liée au dépistage et rappeler que prévenir, c’est déjà soigner. », explique le Dr Laurent Kbaier, Directeur de la communication et Biologiste médical chez Biogroup.
Une charge psychologique trop souvent ignorée
Au-delà du résultat médical, le dépistage confronte patients et proches à une charge émotionnelle importante : angoisse de l’attente, crainte de l’avenir, sentiment d’isolement.
Biogroup accompagne déjà les patients atteints de cancer et leurs familles dans le suivi de la maladie. Avec Rosember, le groupe souhaite élargir cet accompagnement à l’ensemble du parcours de dépistage et de prévention, en plaçant la dimension psychologique au cœur du dispositif.
Les chiffres sont parlants : selon l’Observatoire sociétal des cancers, 85 % des patients estiment ne pas être suffisamment accompagnés psychologiquement. Reconnaître la “scanxiety” comme une réalité, c’est donc donner à la prévention toute sa portée et renforcer les chances de guérison.

Des disparités dans l’information et la sensibilisation
Si 8 Français sur 10 de plus de 25 ans déclarent être informés sur les examens de dépistage, seuls 18 % s’estiment “très bien informés”. Cette méconnaissance touche particulièrement les jeunes hommes, pourtant les plus concernés par le cancer testiculaire, qui survient majoritairement entre 15 et 35 ans
« Détecté précocement, le cancer testiculaire affiche un taux de survie de près de 93 % à 5 ans. Mais les tabous et la peur autour de cette maladie contribuent à retarder le diagnostic », rappelle le Dr Laurent Kbaier.
Lever ces barrières d’ordre culturel et psychologique est un enjeu tout aussi crucial que de faciliter l’accès aux examens.

Rosember : une campagne inédite et fédératrice
En 2025, Biogroup lance Rosember, une initiative qui associe Octobre Rose et Movember pour créer un continuum de sensibilisation sur deux mois entiers. L’objectif : libérer la parole autour des cancers féminins (cancer du sein…) et masculins (cancer testiculaire…) , encourager les gestes de prévention et faciliter l’entrée dans le parcours de soins.
« Avec Rosember, nous donnons deux fois plus de résonance, deux fois plus de temps, et deux fois plus d’occasions pour sensibiliser. Ensemble, nous voulons lever les freins invisibles qui éloignent encore trop de patients du dépistage », souligne le Dr Laurent Kbaier.
Un dispositif interne sera également déployé auprès des 10 000 collaborateurs du groupe afin de leur donner les clés pour accompagner, informer et rassurer les patients au quotidien.