Journée mondiale de l’aide humanitaire
Ecoliers de Madagascar © S. Meys
Hommage à l’Association Helpsimus de Madagascar
Les crises humanitaires hypothèquent l’avenir de la planète. La journée mondiale de l’aide humanitaire est une opportunité pour saluer le travail exemplaire mené depuis 12 ans par l’Association Helpsimus à Madagascar.
Vohitrarivo © S. Meys
Les collaborateurs de Biogroup lui ont apporté leur soutien cette année. Cette association porte les valeurs de santé globale que nous défendons chez Biogroup.
Ce projet à Madagascar permet en effet, tout à la fois d’assurer la protection des écosystèmes naturels (achat de parcelles, création de pépinières et plantations), la protection des lémuriens et le développement de la vie des habitants.
Une mission : aider les habitants de Madagascar à protéger leur patrimoine naturel
L’association Helpsimus s’est donné pour mission de sauvegarder le grand hapalémur (Prolemur simus) à Madagascar à travers le Programme Bamboo Lemur qui associe un suivi scientifique des animaux, la protection de leur habitat, l’aide au développement des villages riverains et le financement de l’éducation des enfants et des cantines scolaires.
Le Programme Bamboo Lemur emploie aujourd’hui plus de 200 personnes originaires des villages partenaires de l’association.
Groupe de Grand hapalémur © F. Perroux
Une stratégie de santé globale mise en pratique
L’objectif du programme Bamboo Lemur est de faire cohabiter harmonieusement communautés locales et faune sauvage grâce en particulier à la création et au soutien d’associations villageoises.
Santé environnementale des écosystèmes
La protection des forêts est un moyen efficace pour atténuer les effets du changement climatique (insolation, crue et cyclone).
Sur le site du programme Bamboo Lemurs, des zones de conservation prioritaires des lémuriens sont identifiées dont les parties les plus dégradées sont restaurées.
Il s’agit aussi de sécuriser de nouveaux territoires pour les lémuriens en acquérant des terrains privés localisés en dehors de la zone de protection des associations villageoises.
La pépinière de Helpsimus © Benjamin Kabouche
Santé de la faune sauvage
Helpsimus est implantée à proximité du Parc National de Ranomafana mais dans une zone rurale non protégée.
Elle est située au cœur des terres agricoles de plusieurs villages où évolue actuellement la plus grande population sauvage de grands hapalémurs.
Environ 500 spécimens y ont été recensés sur un effectif global d’environ 1500 individus au niveau mondial.
Les gardes forestiers et les scientifiques veillent sur les lémuriens et les autres animaux présents sur le site du programme Bamboo Lemur.
Helpsimus améliore la connaissance de l’éco-éthologie des espèces et travaille à résoudre les conflits humains/lémuriens.
Guides Helpsimus © S. Meys
Grand Hapalémur © S. Meys
Santé des habitants du village
Helpsimus donne aux communautés locales les ressources suffisantes pour protéger les écosystèmes naturels.
Il s’agit de garantir la sécurité alimentaire des populations locales en augmentant leur niveau de vie.
Cela est rendu possible grâce à la mise en place d’actions qui sécurisent les produits de leurs récoltes et améliorent les rendements.
Helpsimus essaie également d’installer de nouvelles Activités Génératrices de Revenus.
De plus, l’association construit des infrastructures telles que des écoles, des maisons associatives ou encore des latrines.
Elle améliore les moyens de communication en construisant des routes et des ponts permettant de rompre l’isolement des villages et de faciliter l’accès aux soins.
Volatara © S. Meys
Ecoliers de Madagascar © S. Meys
Santé préventive
L’association facilite également l’accès à l’eau et met en place de meilleures pratiques d’hygiène pour favoriser une meilleure santé des communautés. Helpsimus développe des activités de sensibilisation pour les communautés locales et soutient l’éducation des enfants : prise en charge du salaire et de la formation des enseignants, distribution de kits scolaires, mise en place de cantines scolaires, etc.
Grâce à Biogroup, une attention sera portée cette année sur l’éducation des jeunes filles afin de lutter
contre les causes d’échec scolaire (atelier mères-filles sur le cycle menstruel et la contraception).
Cantine scolaire de Sahofika © S. Meys
© F. Perroux