Analyses vétérinaires sur un Loup

— 7 juillet 2022
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Ce lundi 4 juillet 2022, l’équipe de la clinique AniCura Zebrasoma de Strasbourg a pris en charge Masak, un des loups arctiques (Canis lupus arctos) du parc animalier de Sainte-croix. Celui-ci est situé au cœur du parc naturel régional de Lorraine, à Rhodes.

C’est le Dr François Sager, chirurgien vétérinaire à AniCura Zebrasoma et son équipe, qui ont réalisé une ponction atlanto-occipitale afin de prélever et d’examiner le liquide céphalo-rachidien (LCR). Ces analyses seront réalisées sur le plateau technique des Laboratoires Biogroup.

La prise en charge

Une ponction atlanto-occipitale consiste à effectuer un prélèvement à l’arrière du crâne (au centre d’un triangle délimité par les ailes de l’atlas et la pointe de l’occiput) à l’aide d’une fine aiguille. Cette ponction permet de recueillir du liquide céphalo-rachidien et ainsi de déceler les traces d’une inflammation ou d’une infection.

En plus des analyses, le service d’imagerie d’AniCura Zebrasoma a réalisé une IRM de ce loup à la recherche d’une lésion de l’encéphale ou d’une atrophie corticale. Comme pour tout animal, celui-ci a été anesthésié durant l’examen afin d’éviter tout mouvements.

Les examens se sont bien déroulés et après une période de convalescence, ce loup mâle de 4 ans pourra rejoindre sa meute.

Analyses vétérinaires sur un Loup
Analyses vétérinaires sur un Loup

Le Dr Sager et ses équipes pendant la réalisation des examens médicaux sur le loup

Vétérinaire pour la faune sauvage

Le vétérinaire qui exerce la médecine et la chirurgie pour les animaux sauvages nécessite bien évidement de grandes compétences mais aussi de bonnes facultés d’adaptation, chaque espèce ayant ses spécificités.

L’activité vétérinaire en lien avec un parc zoologique a tout d’abord un rôle pour éviter la survenue de maladies via des mesures prophylactiques.

Contrairement aux animaux de compagnie, il est plus difficile de disposer de symptômes fiables observables liés à la proximité de l’animal avec son maître même si les animaux de parc zoologique sont scrutés en permanence par leur soigneur.

Pourquoi Biogroup s’intéresse aux analyses vétérinaires ?

Dans 75% des cas, le passage des maladies infectieuses émergentes ont une origine animale. La prévention des populations contre ces nouvelles maladies est indispensable.

Biogroup est ainsi équipé pour mener une veille active sur les maladies émergentes mais aussi pour celles qui sont en expansion telle que la maladie de Lyme (Borréliose), la dengue, etc. Ces maladies sont des infections bactériennes ou virales transmises par piqûres ou morsures avec des animaux.

En effet, pour les comprendre, les anticiper et les prendre en charge le plus rapidement possible, nous sommes convaincus chez Biogroup qu’il faut mobiliser le concept de santé globale ou « One Health ». La santé doit-être abordée tout à la fois pour la vie humaine, la vie animale et végétale et également au niveau environnemental. Biogroup accompagne et soutient les vétérinaires dans leur engagement pour la vie sauvage.

La protection de la nature, clé de voute de la santé

La santé préventive passera aussi par la protection des services rendus par la nature ; la qualité de l’air, de l’eau et des aliments que nous consommons est liée à la qualité des ressources naturelles.

Biogroup soutient depuis 2021 les initiatives des vétérinaires qui sont engagés en faveur de la faune sauvage et de la biodiversité. En tant que protecteurs de la vie animale au quotidien, les vétérinaires et les Auxiliaires de santé vétérinaire (ASV) sont considérés comme des acteurs légitimes de la protection de la nature.

Biogroup s’engage pour la santé :
publique, animale et environnementale

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